volaudessusd'unnid'coucou a écrit:

papa a écrit:

Un Exemple au hasard apprendre à cultiver leur propre légumes puis à les préparer et enfin les cuisiner etc...

Nombreuses sont les activités qui créent de la richesses ou qui évitent des dépenses, bref comme je l'ai dit plus haut qui s'autofinance.

Sauf que les normes à respecter nous bouffent toute la marge de manoeuvre : on ne peut plus faire comme on veut, surtout pour la nourriture des jeunes dans une cantine.
Même les "restes" sont à jeter à la poubelle plutôt que de les rassembler pour les donner ou les apporter pour nourrir les porcs. On encourage le gâchis à tout niveau.

Un projet de loi est en cours sur l'utilisation des dates limites dans les grandes surfaces alimentaire, rien ne fait obstacle à demander à Monsieur Marsac de demander un amendement pour que soit prise en compte votre réflexion volaudessusd'unnid'coucou qui pourra trouver preneur.

papa a écrit:

Si vous aviez a gérer une commune comment la piloteriez-vous ?

De Quels indicateurs vous serviriez - vous pour conduire votre politique tant opérationnelle que de gestion? 
Exemple: le taux de personnes heureuses sur votre commune

Comment vous y prendriez-vous pour minimiser toutes ces orgies?

Prenons un exemple. Guipry veut un pôle petite enfance.

Ce choix est-il judicieux? est-il prioritaire au regard d'autres projets ou besoin cruciaux qui eux apporteraient du financement et qui après coup financerait le second par des ressources qui seraient dégagé (Une gestion budgétaire communale ne veut pas dire une dépense sans penser à une rentabilité ou bien même à un retour sur investissement?

Certains veulent faire des investissement parce qu'ils vont bénéficier de subventions, voilà leur lite-motiv.

Cet investissement peut-il être mutualisé

Vous pouvez trouver des solutions qui soient efficaces car vous avez de bonnes idées à nous proposer.

Vous prenez "parfois" les problèmes à l'envers, Papa !
Faire des dépenses, même d'investissements, d'abord parce que des subventions y sont allouées n'est plus à l'ordre du jour dans une politique communale. La marge de manoeuvre budgétaire se rétrécit, des choix judicieux sont impératifs.

Rectification d'une de vos erreurs : NON ce n'est pas Guipry qui veut "un pôle enfance/jeunesse" - et pas uniquement petite enfance. Avec 7000 habitants bientôt, la commune nouvelle aura besoin de ce pôle comme il en existe ailleurs pour des communes de taille comparable.

Le pôle communautaire Guipry/Messac/Lohéac/Saint Malo de Phily se regroupe pour créer cette structure permettant l'accueil, le suivi, l'encadrement des plus jeunes. La CAF intervient également auprès des familles au sein de cet investissement public.

C'est une priorité évidente, bien plus urgente et indispensable qu'une nouvelle mairie.

Les indicateurs ? Il suffit d'ouvrir un livre sérieux et compréhensible en éco-sociologie actuelle et française pour en adopter quelques-uns. Mais sûrement pas "le nombre de personnes heureuses" - notion subjective, aléatoire, fluctuante comme chacun sait.

Vous, votre leitmotiv (oui, ça s'écrit ainsi), c'est la rentabilité à tout crin.
Favorable à un capitalisme ultra-libéral, Papa ? Complètement dépassé à mon sens ! Lui-même responsable des "orgies" que vous mentionnez (en interprétant ce mot dans son sens réducteur, je suppose ?). Gabegie conviendrait mieux...

D'où tenez-vous "mes bonnes idées" ? Nous nous connaissons vous et moi ?
Et si j'avais à piloter une commune, j'en serais le maire et il n'y aurait aucun passe-droit de qui que ce soit. Donc je me ferais des ennemis, plus ou moins virulents, et ... ne serais pas réélu.

volaudessusd'unnid'coucou

Merçi pour vos explications, cependant vous ne répondez pas à ma question.

En effet, le pole enfance comme bien d'autre projet ont tous leur utilité, ce qui reste à savoir est de déterminer ceux qui sont les plus utile que les autres par ordre de priorité par rapport aux budget mobilisable sans oublié le temps de mis en fonctionnement.

Vous comprenez que chacun d'entre nous a ses projets dont il souhaiterait voir le jour au plus tôt.

Le choix de ceux-ci correspond donc à des orientations politique associé à une gestion budgétaire.

Le pilotage qui en découle relève d'indicateurs qu'il faut bien prendre en compte pour assurer les actions correctives nécessaires au but qu'elle fixerait. c'est donc bien de ceux-ci dont je parle pour en avoir la maitrise et non la dérive ( politique de pouvoir à la bonne franquette)

Cette gestion professionnelle ferait que vous seriez un très bon maire car vous pourriez justifier vos mise en oeuvres et leurs pourquoi. Elle  viendrait parfaire et justifier votre profession de foi.

Ce serait bien de nous dire votre méthodologie de fonctionnement en nous précisant les indicateurs auxquels vous vous référeriez pour asseoir votre politique au cas ou vous seriez notre maire.

Cet exercice est aussi valable pour les élus actuels et nous ne manquerons pas de construire ceux-ci pour les aider, bien sûr.

papa a écrit:

Le pilotage qui en découle relève d'indicateurs qu'il faut bien prendre en compte pour assurer les actions correctives nécessaires au but qu'elle fixerait. c'est donc bien de ceux-ci dont je parle pour en avoir la maitrise et non la dérive.

Cette gestion professionnelle ferait que vous seriez un très bon maire car vous pourriez justifier vos mises en oeuvre et leur pourquoi. Elle  viendrait parfaire et justifier votre profession de foi.

Ce serait bien de nous dire votre méthodologie de fonctionnement en nous précisant les indicateurs auxquels vous vous référeriez pour asseoir votre politique au cas ou vous seriez notre maire.

Cet exercice est aussi valable pour les élus actuels et nous ne manquerons pas de construire ceux-ci pour les aider, bien sûr.

Sommes-nous déjà à Guipry-Messac en nouvelle campagne électorale ?
Suis-je, pour certains, un "candidat potentiel" ?
La gestion professionnelle, s'appuyant sur des indicateurs objectifs, est pour moi la seule façon de construire correctement le présent et l'avenir.

MA méthodologie de fonctionnement ? Ciel, pourquoi ne posez-vous pas cette question aux 2 maires en place ? Vous craignez dédain, incompréhension, rejet ou quoi d'autre ?

Hiérarchiser les projets après les avoir au mieux définis, les expliquer clairement ensuite pour la population, mettre en face la budgétisation nécessaire en précisant ses sources (autofinancement, subventions, emploi de l'impôt etc...), passer à la concrétisation d'abord administrative (avec les diverses instances de l'Etat, les élus régionaux et locaux), puis la mise en oeuvre sur le terrain.

Pour n'importe quel projet, prévoir une échéance de 1 à 5 ans.
Mais surtout, ne pas essayer d'anticiper un éventuel et hypothétique "retour sur investissement" : là on est dans un flou total, même à bref délai car toutes les conditions de réalisation et d'utilisation peuvent être bouleversées par la moindre crise (nationale, internationale, communale...).

En résumé, il est indispensable de concevoir une démarche cohérente en tout point sans perdre de vue la nécessaire adaptabilité aux impondérables de toute nature et de tout bord.
D'où l'obligation incontournable de ne pas démarrer deux gros projets dans le même laps de temps.

Pour une liste - sans prétention - des indicateurs, il y faut un peu plus de réflexion et de travail. Or, je ne suis pas maire. Je vous renvoie à un bon bouquin éco-sociologique français d'actualité. Personne n'est apte à ce jour pour être un précurseur, forcément novateur.
Ce qui est une absolue certitude, par contre, c'est qu'il n'est plus question de faire n'importe quoi avec l'argent public - en tout cas, c'est mon credo

Citation :

Mais surtout, ne pas essayer d'anticiper un éventuel et hypothétique "retour sur investissement" : là on est dans un flou total, 

Pour une liste - sans prétention - des indicateurs, il y faut un peu plus de réflexion et de travail. Or, je ne suis pas maire. Je vous renvoie à un bon bouquin éco-sociologique français d'actualité. Personne n'est apte à ce jour pour être un précurseur, forcément novateur.

Bravo! vos réponses sont interessantes. Pour ce qui est des élus, il peuvent participer au jeu cela ne fera qu'avancer dans les débats.

Pour exemple quant au retour sur investissement, nous pouvons prendre celui de l'ancien président de la CCPR de Redon qui a réalisé un lease-back avec les locaux de l'entreprise ROUX à Langon qui avait des difficultés financières. Elle a racheté les locaux et lui les loue.

En ce qui concerne les indicateurs, en effet, il existe une difficulté à les trouver sachant que suivant la politique que l'on souhaite mettre en oeuvre, ceux-ci peuvent variés.
Toutefois ,nous avons quelques pistes que l'on pourrait proposer.
L'une d'elle consisterait à ce que les personnes qui subisse la politique de la commune fasse en sorte que celle-ci l'invite à revoter pour le maire qui l'aura mis en place.
Le service rendu aux personnes n'est donc pas à négliger, pour d'autres la fiscalité sera également à privilégier. En revanche, si le maire est en place et qu'un seul mandat lui suffit, sa politique sera peut-être différente que celle de courir àprès des mandats ou de chercher à plaire au plus grand nombre, celui-la se fichera des indicateurs et oeuvrera plus sur une politique de pouvoir du type MOI-JE?
Comme on peut le penser, le but poursuivi orientera le choix des indicateur comme à leur absence.

Cependant, la pertinence de leur mise en place peut créer des émules auprès d'autres instances administratives et ce sur tout le territoire Français. Si par l'exemple vous démontrez votre efficacité, la comparaison verra le jour et automatiquement que certains le veulent ou non, le processus sera engrangé.

C'est pourquoi, je vous ai invité a participer à ce grand jeu de réflexion qui vous permettra de vous rendre service mais également à tout à chacun par ces temps délicats. (sur le territoire des milliards d'Euros sont en jeu chaque années. Le conseil général seul représente déjà 1 Milliard d'Euros de taxes)