Etre entendu, oui, compris : non car la Loi Alur est ferme et définitive.
Votée par les deux assemblées, nationale et sénatoriale, elle répond aux exigences prioritaires dans toutes les zones rurales, même avec communes de + de 7 000 habitants :
- arrêter le bétonnage sur terres fertiles, exploitées ou non, en extension de ville ou en village
- préserver un équilibre dans la répartition bâti/non bâti
- concentrer l'habitat là où il est déjà existant, notamment densifier les centres
- protéger les espaces naturels et leurs écosystèmes fragiles
- permettre l'infiltration des eaux pluviales et de débordement plutôt que leur ruissellement pouvant devenir catastrophique, même en ville !
Effectivement, toute réclamation qui remettrait en cause ces priorités n'aurait aucune chance d'aboutir. Les élus n'ont pas le pouvoir d'accorder des dérogations contraires à la loi, même si celle-ci reste imparfaite.
Remarquons au passage que les expropriations à Notre Dame des Landes pour le futur aéroport ont été effectives avant cette loi Alur - no comment...