Notre Papa a écrit dernièrement dans un autre sujet (Trier plus...) :

"Si vous prenez, le dossier du PLU, la plupart des conseillers ont voté sans même avoir pu prendre le temps de lire de dossier qu'on leur a imposé de fait, au prétexte qu'un report nous aurait fait perdre du temps.

On a même mis en exergue le fait que ce PLU serait à reconsidérer avec celui de Messac et donnerait naissance à une nouvelle facturation pour cette étude d'intégration, à venir.

On voit qu'il manque une méthodologie d'approche et de traitement des projets. Faute de canevas, on y va, à la bonne franquette avec l'argent des citoyens.

Cette méthodologie est représentée par des procédures qui sont à établir pour le bon fonctionnement du Conseil puis traduites et réalisées par des actions qui peuvent être correctives.

Ce processus existe et s'appelle un système qualité (ex: ISO 9001). Il a l'avantage d'être progressif et de gérer les dysfonctionnements, même quand les personnes changent. (conseil municipaux)"
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Que voilà d'excellentes propositions ... pour l'engagement "qualité" dont il est de plus en plus question dans les entreprises françaises. Soyez donc réactif : écrivez aux mairies ou déposez un texte dans leur boîte à idées, c'est fait pour ça  

Par contre, pour le PLU vous êtes complètement à côté de la plaque :
1/ rien n'a été voté à ce jour : pourquoi divulguez-vous des infos mensongères ?    
2/ il est évident que dans la perspective de la fusion, les PLU de Guipry et Messac devront être harmonisés. Légalement il n'y a aucun moyen d'y échapper
3/ aucun conseiller ne se laisse imposer quoi que ce soit, mais tous sont tenus d'appliquer la nouvelle réglementation de la loi Alur. Aller contre serait s'exposer à un rejet catégorique par les services Urbanisme de l'Etat. C'est le pot de terre contre le pot de fer et beaucoup de temps encore perdu
4/à Guipry, des particuliers attendent depuis 3 ans la sortie du PLU acté. Certains ont entre-temps renoncé à acheter un terrain ici ou à faire construire. Les élus n'en sont pas responsables, la "faute" en revient aux nombreuses modifications qui s'ajoutent périodiquement au projet initial, revu et corrigé : l'influence de l'écologie est déterminante à présent (respect de l'espace agricole, protection des particuliers face aux produits chimiques utilisés dans l'agriculture, préservation des zones humides).

En conséquence, une information vérifiable (voir PV conseils municipaux) : le PLU nouvelle formule sera proposé au vote en début 2015, puis avec les délais imposés ensuite pour consultation par la population et aval de la Préfecture, deviendra opérationnel pour la fin de l'année (entre octobre et décembre).

De son côté, Messac doit aussi adapter le sien aux nouvelles règles, mais l'impact sur le PLU de Guipry sera limité : seulement pour les nouvelles constructions en commun dans le cadre de la commune nouvelle.

Pour ma part,dans la famille on attend pour le partage et estimations des biens fonciers.
Notre dossier est resté en suspend depuis que certains terrains ne seront plus constructibles alors qu'ils l'étaient avec l'ancien PLU ...
Et oui,les valeurs ne seront plus les mêmes et ne voulant léser personnes il n'était pas viable et aléatoire d'estimer les parts pour chacun ... Nous attendons donc ce nouveau PLU afin de savoir si l'on s'est appauvrit ou pas

Ils sont localisés où ces terrains à partager, Labaze ?

Et voici le 4 000 ème post du forum !
Y a un lot peut-être ???
Allez, l'un de vos terrains constructibles, ça me dépannerait bien

La Chouette a écrit:

Ils sont localisés où ces terrains à partager, Labaze ?

Et voici le 4 000 ème post du forum !
Y a un lot peut-être ???
Allez, l'un de vos terrains constructibles, ça me dépannerait bien

Trop tard la chouette le 4000 ème il est de moi (sujet dédié)

Sinon le terrain est sur Guipry et on vous fera un prix le cas où

Pour ton évaluation Labaze n'oublie pas la TVA cela vous fera gagner quelques points de plus ou restez dans l'indivision et faite une évaluation lorsque le foncier sera au plus haut.

papa a écrit:

... restez dans l'indivision et faite une évaluation lorsque le foncier sera au plus haut.

Jusque 2012, le prix du m2 de terrain constructible dans le bourg de Guipry = 90 €
Depuis cette date, un bon nombre de terrains reste invendu (ex lotissement de la Renonnière ou du puits Bérouard).

Hors lotissement, des terrains encore à vendre proposés à 60 € / m2... toujours disponibles.

Dans la période de crise généralisée actuelle, "le foncier au plus haut" ça n'a pas de sens : soit on veut vendre, soit on garde. On ne sait jamais quand ce sera "le plus haut", comme à la Bourse.

Pour les années à venir - au moins 5 consécutives - les prix terrain / appartement / maison ne remonteront pas pour une raison évidente : ils ont fait un décrochage par rapport à une valeur réelle (= intrinsèque) c'est-à-dire qu'ils ont grimpé trop rapidement et trop fortement par rapport 1/ à l'inflation 2/ à la progression des revenus 3/ à la conjoncture économique. Les vendeurs et certains professionnels de l'immobilier se sont laissés aveugler artificiellement, sans regard objectif sur les conséquences à long terme.

Exemple : un jeune couple 2 revenus ayant acquis en 2006 une maison de 240 000 € avec travaux d'amélioration faits par artisans : + 60 000 € = dépense de 300 000 €
Suite changement professionnel ou séparation, ils mettent à vendre en 2015 à 310 000 €, alors que leur bien ne vaut actuellement pas plus de 220 à 230 000 € compte tenu de sa localisation, sa SH et celle du terrain, ses matériaux (pavillon contemporain parpaing et ardoises synthétiques). Et encore... il faudra le trouver l'acquéreur à ce prix car il y a pléthore de ces modèles de maisons - y compris évidemment dans la 1ère couronne de Rennes et pas plus cher !

Maisons à vendre en ce moment sur 35480 et 35550 = 208 !!! hé wouai    

* http://www.leboncoin.fr/ventes_immobilieres/offres/bretagne/ille_et_vilaine/?f=a&th=1&ret=1&location=Toutes%20les%20communes%2035480%2CToutes%20les%20communes%2035550

Beaucoup de biens sont à vendre car les gens sont contraint de partir faute d'activité économique.

Une usine près de chez vous = prix des biens en hausse.

Le prix en soi n'existe pas seul, l'offre et la demande détermine celui-ci.

On peut en déduire que nous avons en commun l'objectif du développement économique pour satisfaire au desiderata de chacun.

Avant de penser à la dépense public, il vous contruire l'investissement d'activité agricole, commerciale, artisanale, insdustrielle. La dépense public ne doit venir qu'àprès et venir soutenir ces derniers et qu'en cas d'absolu nécessité. La dette est trop importante et plombe l'activité en augmentant le risque des capitaux investis.

Vos biens trouverons très facilement preneur dès que l'activité reprendra si nous travaillns tous en ce sens.

papa a écrit:

Le prix en soi n'existe pas seul, l'offre et la demande détermine celui-ci.

Avant de penser à la dépense publique, il faut construire l'investissement d'activité agricole, commerciale, artisanale, industrielle. La dépense publique ne doit venir qu'après et soutenir ces derniers et qu'en cas d'absolue nécessité. La dette est trop importante et plombe l'activité en augmentant le risque des capitaux investis.

Vos biens trouveront très facilement preneur dès que l'activité reprendra si nous travaillons tous en ce sens.

Implacable loi de l'offre et de la demande ! Pour toute notre économie.
En période de crise internationale - et non pas Guipryenne - construire l'investissement ne dépend pas d'abord des élus locaux, hélas !

Les "investisseurs privés" sont de plus en plus frileux et quand certains du cru projettent des achats pour le développement de la commune, ce sont les "banques privées" locales qui refusent...
Alors que faire avec "l'absolue nécessité" ? La dette trop importante concerne le pays tout entier. Ici elle reste acceptable en regard du nombre d'habitants.

"Facilement preneur" ? Croyez-vous vraiment ? Je ne suis pas si optimiste car à ce jour, ce sont les prix des biens qui bloquent les transactions. Tant que les notaires surévalueront pour les successions au lieu de respecter le marché, les acquéreurs potentiels resteront dans l'attente.

La crise internationale pèse sur le nationale mais aussi localement. regardez les bilans de fin d'années des entreprises locales et vous comprendrez.

Lorsque les organismes publiques augmentent les prélèvements ceux-ci viennent alourdir le budget des ménages et endigue leur pouvoir de consommation,

Cela créer un climat qui freine d'autant la consommation des ménages, comme me l'a précisé dernièrement un expert comptable réalisant la comptabilité de fin d'année chez un artisan localement.

Et comme, il le soulignait, la crise s'est aggravée en sud ille et vilaine ou se trouve sa clientèle.
La crise est donc bien ressentie localement, chiffre à l'appui. 

Peut-être moins ressentie dû à la déconnexion du monde actif  que l'on retrouve chez le retraité aisé comme vous semblez l'être "Lachouette"? ( ce n'est qu'une simple explication)

Les banques privées locales prêtent lorsqu'elles disposent de garanties suffisantes qui vous permettront de la rembourser. (c'est notre argent qu'elles prêtent)

La crise fait que votre projet a très peu de chance d'aboutir, le risque d'entreprendre est trop élevé, il y a trop d’obstacle.

C'est pourquoi il est important que la fiscalité à l'entrepreneuriat baisse significativement et ai tendance à être nulle (autoentreprise). La dette publique doit fortement baisser et dans le même temps privilégier l'activité entreprenariale par le privé et non le public.

Retrouver une confiance nécessaire à la prise de risque passe prioritairement par la consommation à caractère privé et non par de nouvelles dépenses publics.

Ce qui implique que la consommation crée l'emploi de prime à bord!

C'est le rôle politique et stratégique premier du gouvernement qui n'est pas rempli en cette fin d'année, faute de savoir faire, mais aussi de volonté politique.

papa a écrit:

La crise est donc bien ressentie localement, chiffre à l'appui. 

Peut-être moins ressentie dû à la déconnexion du monde actif  que l'on retrouve chez le retraité aisé comme vous semblez l'être "La chouette"? (ce n'est qu'une simple explication)

Les banques privées locales prêtent lorsqu'elles disposent de garanties suffisantes qui vous permettront de la rembourser. (c'est notre argent qu'elles prêtent)

La dette publique doit fortement baisser et dans le même temps privilégier l'activité entreprenariale par le privé et non le public.

Retrouver une confiance nécessaire à la prise de risque passe prioritairement par la consommation à caractère privé et non par de nouvelles dépenses publiques.

Ce qui implique que la consommation crée l'emploi de prime abord !

C'est le rôle politique et stratégique premier du gouvernement qui n'est pas rempli en cette fin d'année, faute de savoir faire, mais aussi de volonté politique.

Personne n'oserait aujourd'hui affirmer que la crise n'est pas ressentie localement : c'est une évidence partout en France, notamment.

Qu'entendez-vous par "retraité aisé en France en 2015" ? Quand le montant d'une retraite est à peine supérieur au salaire minimum et ce, après plus de 40 ans de travail à temps plein dont une partie en qualité de cadre d'entreprise privée, et que par ailleurs le même retraité n'est pas imposable sur son revenu global, peut-on le classer dans la catégorie "aisée" ? Nombre de nos retraités sont dans ce cas, j'en fais partie également. La frange de cadres sup' est minime pour les natifs du baby-boom, surtout chez les femmes qui commençaient tout juste à travailler.

La consommation crée l'emploi, certes, mais celle-ci va continuer à baisser et pas seulement en raison de restrictions budgétaires des ménages ou d'incertitude de l'emploi. Nous vivons un déclin généralisé (comme il y en a déjà eu dans l'Histoire) parce que l'organisation du capitalisme n'est plus adaptée aux mutations structurelles et à celles de la géopolitique.

Les banques "achètent" l'argent qu'elles prêtent ensuite aux particuliers et entreprises. Il ne s'agit pas d'abord de nos économies, insuffisantes et trop instables puisque pouvant être retirées d'un jour à l'autre.  

Les humains sont toujours à la traîne des changements ; à toute époque existent des laisser-pour-compte. Et là, il s'agit d'une génération (voire deux) qui est sacrifiée sur l'autel de ce foutu capitalisme ultra-libéral...  

Votre conclusion est excellente : ceux qui auront la volonté politique et le savoir-faire rétabliront peut-être la situation... mais pas de si tôt !

Plus il y aura d'emploi sur le secteur privé et plus on aura de chance d'augmenter le nombre de cotisants et donc les retraites.

volaudessusd'unnid'coucou a écrit:

La consommation crée l'emploi, certes, mais celle-ci va continuer à baisser et pas seulement en raison de restrictions budgétaires des ménages ou d'incertitude de l'emploi. Nous vivons un déclin généralisé (comme il y en a déjà eu dans l'Histoire) parce que l'organisation du capitalisme n'est plus adaptée aux mutations structurelles et à celles de la géopolitique.

Merci pour ce constat.

La crise que nous connaissons n'est que la conséquence de l'incapacité de faire évoluer un système qui n'est plus adapté. La logique capitaliste à ses limites et nous l'avons atteinte. Il nous faudra sans doute 1 ou 2 décennies avant que le plus gros de la déflagration nous touche

Un monde dans lequel il faut chaque année consommer plus, ou chaque entreprise doit gagner plus...:  une croissance perpétuelle est elle viable ? J'en doute

Surtout si l'on considère que l'on en vient à détruire pour inciter à consommer. J'en veux comme preuves, les primes pour acheter des voitures neuves sous conditions de détruire les voitures de 5 ans... ou bien l’obsolescence programmé qui est désormais bien connu. Tout cela à une limite

C'est d'ailleurs amusant pour faire écho à un autre forum : il faut produire moins de déchets, mais impérativement consommer plus. Dans le même sens, il faut travailler plus longtemps pour payer les retraites, mais avec les nouveaux arrivants sur le marché du travail (les jeunes diplômes), il faut générer beaucoup plus d'emplois que dans le passé alors que nous n'arrivons même pas a garder le même nombre d'emplois... et ça ne choque personne.

Une société vient d'être condamné sur l'obsolescence programmée. Quant a l'adaptation, celle-ci est en route, il suffit de voir les orientation demandée par l'Europe quant aux déblocage des subventions FSE.
Si vous allez faire un tour à la CCI de Rennes, vous verrez qu'elle s'ouvre a inciter au développement managériale à caractère sociale, ESC qui se trouve juste à côté développe ce type d'apprentissage. L'emploi solidaire ainsi que les nouveaux décrets qui viennent de paraître le démontrent.
Les mutations sont actuellement en cours et forment la tendance actuelle.
Cette opportunité est à construire et y trouver sa place eût égard à la mondialisation qui nous touches jusque dans nos foyers.
Cette adaptation est déjà là et nous l'avons intégrer puisque ayant des difficultés d'adaptation cela provoque une insuffisance de croissance constatée.
Les questions sont posées, il nous reste a continuer de travailler à l'élaboration des solutions ( exemples: Financement participatif, développement des scoops, fonds de garanti de la BPI...)
L'avenir sera se que nous voudrons bien en faire, si nous nous en donnons les moyens.